aioentreprises

aioentreprises

Motorola dépose un brevet pour un écran auto-cicatrisant

Le constructeur de téléphones Motorola a récemment déposé un brevet pour un écran de téléphone qui répare tout seul les fêlures et les rayures. De nombreuses personnes ont eu la désagréable surprise de trouver l’écran de leur smartphone fêlé après une chute. De la même façon, les rayures sur l’écran présentent toujours une gêne lors de l’utilisation.

 

Il reste très difficile de réparer un écran rayé et un écran fêlé doit passer par la case remplacement… jusqu’à présent. En effet, Motorola a récemment déposé un brevet d’un écran de téléphone qui peut s’auto-réparer et faire disparaître rayures et fêlures. Un écran Motorola composé de polymère à mémoire de forme Selon le brevet déposé par le constructeur américain, Motorola, la dalle du smartphone serait composée d’un polymère à mémoire de forme.

 

Sous l’effet de la chaleur, ce matériau innovant peut reprendre sa forme initiale et effacer toute trace de rayure ou de fêlure. Le matériau composant la dalle du smartphone n’est cependant pas tout. En effet, selon les plans et schémas présentés dans le brevet déposé par le constructeur de Chicago, le téléphone serait aussi doté de capteurs pouvant détecter la moindre déformation liée à un choc, une rayure ou une fêlure de la dalle. De la chaleur serait alors envoyée dans la zone dégradée pour que l’écran retrouve sa forme initiale.

 

Réparer une dalle fêlée avec la chaleur de ses doigts: le brevet déposé par Motorola prévoit différentes manières d’apporter la chaleur nécessaire à la réparation de la zone endommagée. Le constructeur de téléphone, qui a été racheté par Lenovo, évoque ainsi, dans son brevet, plusieurs sources de chaleur aptes à réparer la dalle détériorée.

 

Parmi les méthodes listées, l’on peut retrouver l’air chaud émis par un sèche-cheveux, une exposition de la dalle au soleil ou bien encore la chaleur des doigts. Motorola a aussi évoqué dans son brevet la possibilité de définir une zone à réparer. Notez toutefois qu’il ne s’agit que d’un dépôt de brevet et non pas d’une commercialisation future. Il faudra sans doute des mois ou des années avant qu’une utilisation commerciale soit rendue possible… si elle voit le jour. D’ici là, la meilleure solution reste encore les étuis de protection.

 



19/08/2017
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi